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Qu'est-ce que c'est ?

Le Dialogue Structuré Territorial est un processus de co-construction des politiques publiques avec les pouvoirs publics et les jeunes d’un territoire. Il vise à améliorer l’efficacité des politiques territoriales dédiées aux jeunes, en prenant en compte leurs avis. Fondé sur la notion de processus de participation, le DST organise et structure les espaces de débats existants sans en créer de nouveaux : le CESER, la CTAP (conférence territoriale de l’action publique), ou encore les conseils régionaux de jeunes en sont des exemples. Le DST permet ainsi de renforcer la participation citoyenne des jeunes sur tous les sujets, et en établissant un dialogue entre les jeunes et les décideuses et décideurs politiques, il favorise l’interconnaissance et la compréhension de la réalité de chacune et chacun. Le DST, c’est donc avant tout une manière de travailler ensemble sur des sujets concrets qui peuvent avoir un impact sur la vie quotidienne des jeunes ! Il sera bénéfique à chacun.e, aussi bien aux jeunes, qui participeront réellement aux décisions politiques de leur territoire, qu’aux pouvoirs publics, qui noueront de nouveaux liens avec les jeunes et établiront des politiques construites avec les citoyen.nes concerné.es.

Au niveau national, c’est le Cnajep qui coordonne la mise en place du DST : il met des outils à disposition, peut fournir des renseignements sur la méthode et ses origines, et peut organiser des formations à l’intention des actrices et acteurs clés. Mais en régions, ce sont les Crajep qui sont à l’animation !

Méthode

La méthode du DST repose en grande partie sur ce que l'on appelle les 5 ingrédients : ce sont eux qui permettent d'assurer la pertinence et la bonne mise en œuvre d'un processus de DST. Ils doivent être déterminés dès le démarrage du processus par l’ensemble des parties prenantes : il est important de prendre en considération les agendas et les compétences de chacun.e. C’est en déterminant ces ingrédients toutes et tous ensemble dès le départ que le dialogue structuré aura un impact sur la vie quotidienne des jeunes.

 

Il s’agit cependant d’un cadre, dont le fond reste relativement flexible : la méthode du DST est adaptable, notamment à différentes échelles. Les différents exemples de DST présentés sur cet espace donneront une idée de la flexibilité du processus d’une région à l’autre !

1. Un copilotage formalisé

Le dialogue structuré repose sur la notion de co-construction : plusieurs acteur.ices clés doivent donc être impliqué.es dans le processus. Un COPIL restreint permet plus d’efficacité : le CR, la DRAJES et le CRAJEP sont les acteurs clés ! Il est aussi envisageable d’établir un comité de pilotage restreint, et un comité technique ou d’animation plus élargi composé par exemple de jeunes, d’expert.es etc.

2. Des attendus définis

C’est le résultat politique du DST : il doit se situer dans les compétences de l’échelon de décision choisi, et doit être pertinent vis-à-vis de l’agenda politique. Toutes les parties prenantes s’engagent à l’atteindre à l’issue du cycle.

3. Un sujet précis

Il doit être pertinent pour les pouvoirs publics tout en correspondant aux besoins et aux préoccupations des jeunes. Il est préférable de ne choisir qu’un seul sujet par cycle.

4. Un calendrier cyclique

Le processus doit être suffisamment long pour avoir le temps de creuser le sujet, pour faire participer les jeunes, et pour réaliser des rencontres entre les parties prenantes. Le DST ne doit pas être qu’un événement ponctuel : c’est en le répétant d’année en année qu’il va progressivement entrer dans les pratiques de travail des acteur∙ices concerné∙es et avoir une résonnance pour chacun∙e ! 1 an de processus suivi de 6 mois de mise en œuvre semble intéressant.

5. Des modalités pertinentes

Plusieurs modalités de dialogue doivent être pensées pour recueillir la parole des jeunes, pour permettre la rencontre et les échanges entre jeunes et décideurs, pour prioriser des propositions, … La mobilisation des CRAJEPS est particulièrement pertinente dans l’identification des espaces de participation préexistants et dans la méthodologie d’animation du dialogue.

Vers un sixième ingrédient ?

La mise en place d’un 6ème ingrédient est aujourd’hui en réflexion : celui de la redevabilité envers les jeunes. La redevabilité, c’est simplement rendre compte aux différentes parties prenantes du processus, et en particulier les jeunes. C’est déterminer un format - une journée de restitution, un livret… - qui permettra de faire un retour à l’ensemble des participant∙es.

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